sur la balance, y'a deux plateaux...
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sur la balance, y'a deux plateaux...

Et dans ton cul, y'a une rivière
 
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 qui étaient ils?

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matthieu
leche-bottes
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Date d'inscription : 16/05/2005

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MessageSujet: qui étaient ils?   qui étaient ils? Empty31.07.05 15:25

voila, une petite nouvelle courte absolument hors univers (applicable dans nimporte quel univers fantasy si vous preferez) que je me suis ammusé à écrire quand je me faisais chier en vacances... avec un théme certe un peu classique mais qui m'a fait passer le temps....

Ils descendaient la colline, qu’étaient-ils venu faire ? Seuls les dieux désormais le savaient…



Une nuit plus tôt :

Il avait allumé un feu…
Il ne savait même pas pourquoi. Ces flammes allaient inévitablement attirer des nuisibles, que ce soit des moustiques ou des gardes de rougecolline, même si le duc n’avait pas la réputation d’être cruel, ses hommes pourraient très bien le prendre pour un braconnier.

« Pourquoi ce feu ? » le guerrier sortait du sous bois, étrangement il ne portait pas les parures habituelles de son peuple et ne semblait pas menaçant, ce qui incita Lionel à laisser son arc en bandoulière et ses flèches dans leur carquois. Le nouveau venu portait une large tunique brune par dessus sa musculature impressionnante. La hache à double tranchants pendue à sa ceinture semblait pouvoir ajouter aux désastres de la guerre d’autres encore inédits.

« Je ne sais pas,… pour nous guider »… pour nous guider ? Aucun archer n’aurait allumé un feu pour guider un barbare qu’il n’attend pas…mais alors…

« Bonne déduction Lionel, tu as toujours l’esprit vif. » lui adressa une voix douce s’échappant de la silhouette qui s’était approchée sans bruit sous la lune montante. On ne voyait d’elle qu’une ample robe de toile, la capuche rabattue sur son visage, en occultant les traits. Tache dorée sur l’étoffe grise, une magnifique dague au pommeau d’ivoire sertie d’un diamant.

« Lise… évidemment, que me veux tu ? et qu’ais-je à voir avec ce…barbare ? » répondit ce dernier en jetant un regard en coin au guerrier.

« Certes toi et Gungar ne vous êtes jamais rencontrés mais je vous ait tous deux sauvés la vie, dans des endroits différents. Je vous demande aujourd’hui de régler cette dette. »
« Et en quoi aurais tu besoin d’un guerrier et d’un archer si prés du château de rougecolline, tu »… un éclair de peur passa soudain dans les yeux du chasseur « tu ne pense quand même pas à… »
« Si, et c’est pour ça que j’ai besoin de vous deux, suivez-moi »


Si le visage de Lionel avait retranscrit ses émotions, on aurait put y lire la résignation et la phrase écrite en gras : « pourquoi moi ? » mais il était toranien et les deux premières choses qu’apprennent les toraniens sont le tir à l’arc et la maîtrise de soi. Il la suivit donc accompagné de Gungar en direction du château de rougecolline.

La sentinelle ne cria même pas, et, bien que les sang des elfes coulait en ses veines, n’eut pas le temps de comprendre qu’elle était morte lorsque la flèche de Lionel eut traversé son crane. Ce dernier fit un signe à Gungar qui lança un grappin vers les hauts créneaux de l’enceinte extérieure. Quelques dizaines de secondes plus tard, ils contemplaient la cour intérieure du château avant de s’élancer dans une coursive.

Les couloirs du donjon de rougecolline étaient étrangement sombres et déserts, seuls les globes lumineux qui ondulaient autours de Lise rendait leurs couleurs aux pierres et aux tapisseries les recouvrant. Soudain, réagissant à un bruit qu’il était le seul à entendre, Gungar plaqua violemment Lionel contre le mur. Une fraction de seconde plus tard, le carreau se fichait dans une poutre, juste derrière le précédent emplacement de la tête de Lionel. Gungar chargea le gobelin, la hache au clair. La créature tentant frénétiquement de recharger son arbalète fut contrainte de lâcher cette dernière pour sortir de nul part une dague rouillée. Celle-ci décrivit un gracieux arc de cercle sous le coup du guerrier pour aller se fiche dans un mur proche. Le gobelin eut un mouvement de recul puis s’affaissa, privé de sa tête.

Absorbé par son combat, Gungar ne vit pas venir dans son dos le second gobelin. La cotte de maille du combattant avait été récupérée après un combat contre la garde d’une lointaine citée, et elle était déjà abîmée à l’époque. L’épée courte se trouva donc un chemin au dessus des reins de Gungar avant que son porteur ne soit cueillit par un trait de Lionel.

Tendis que la créature clouée au mur par la flèche rendait l’âme, Lionel et Lise accoururent prés du combattant qui s’appuyait contre la maçonnerie. Les manches de la robe parcoururent le flanc du blessé. « tu as de la chance, aucun organe n’à été touché, je devrais pouvoir arranger ça. » une lueur dorée se mit à irradier alors que les deux bords de la plaie se refermaient jusqu’à ce qu’il ne subsiste plus qu’une trace cramoisie sur la peau verte.

Ils avaient atteint les oubliettes et s’y mouvaient prudemment. Puis au détour d’un couloir, il leur parvint une lumière et les éclats de voix d’un homme jurant seul sous la colère. Un regard aux deux autres et avant qu’ils aient étés capables de réagir, gungar s’élançait à toute vitesse, prenant de plus en plus d’élan en une course furieuse. Il enfonça la porte à demi ouverte de la salle de torture qui s’ouvrit d’un coup et abattit son arme sur l’elfe noir, seule silhouette de la pièce.

Le duc avait regardé le demi-orque le charger en souriant. Lorsque la hache se brisa avec un bruit sec sur son crane il éclata d’un rire dément. Le guerrier refusant de croire que sa hache en acier de cendredune se soit brisée ainsi décocha à l’aristocrate un direct qui aurait assommé un troll des montagnes, se rompit quelques phalanges et demeura hébété.

Aarin de rougecolline n’eut aucun mal à enfoncer sa dague d’un noir de jais dans les entrailles de Gungar, ce dernier se tenant le poignet et n’offrant aucune réaction. Entrant à cet instant accompagné de Lise, Lionel vit leur compagnon s’écrouler, une sombre flaque se formant prés de son ventre. Immédiatement il décocha une flèche vers le duc, qui frappa ce dernier en plein front avant de rebondir comme elle l’aurait fait sur une plaque de bon acier et de se ficher dans le plafond.

La salle de torture de rougecolline ne servait plus depuis des générations, mais cette fois, les corps sans vie d’une douzaine de prêtres de dephyzros le juge gisaient par terre ou encore accrochés à des chevalets. Le duc prit alors la parole : « Lise ? Quelle agréable surprise… » tout en parlant, le duc se rapprochait d’une jeune elfe qui semblait évanouie sur le chevalet principal. « … je n’aurait pas à te chercher après tout… » déclara t’il avant de ficher sa dague dans le corps de la prêtresse sans vie. Aussitôt, la robe se plia en deux, comme si on l’avait frappée elle en plein ventre.

Lionel assistait interdit à la scène.
« il est temps pour toi de rejoindre tes camarades et d’alimenter mon pouvoir, cesse de luter Lise, tu ne fais qu’ajouter à ta souffrance… » l’aristocrate continuait de larder de coups la robe de l’ordre qui se couvrait peu à peu d’un sang poisseux, et chaque coup arrachait un hurlement à Lise.
Puis une voix dans l’esprit de Lionel lui murmura «…la pierre… ». Sans qu’il sut pourquoi, l’arche fouilla du regard toute la pièce avant de fixer pendant une seconde qui lui parut une éternité l’onyx scellé dans le pommeau de la dague du duc de rougecolline avec la désagréable sensation qu’il allait s’y noyer. Ayant refoulé ses émotions, il sortit avec un calme qui l’étonna lui même un trait, visa et la dague d’obsidienne s’envola des mains de l’elfe noir, happée par la flèche de l’archer.

La réaction de Lise fut immédiate. Se redressant, l’ample robe dégaina d’un mouvement vif la dague d’or qu’elle portait à sa ceinture. Le pommeau en diamant étincela alors que la lame fendait l’air à une vitesse inouïe. La capuche tomba alors que l’arme de Lise pénétrait le cœur du duc. Une longue larme coulant sur son visage transparent. « pardon maître. » articula t’elle « mais vous m’avez vous même enseigné que la dague corrompt au delà de toute rédemption. » Alors qu’elle disait ses mots, ses traits devenaient de moins en moins nets, comme si la vie qui quittait son corps allongé prés d’elle effaçait sa forme actuelle.

Fouillant dans les replis de sa robe, elle en sortit bientôt une fiole remplie d’un liquide ambré qu’elle versa sur les entailles que lui avait infligé l’ancien chef spirituel de la très sainte église du dieu de la justice. Le fluide sembla arrêter l’hémorragie et cicatriser légèrement les tissus. Elle en tendit une autre flasque à Lionel : « occupe toi de Gungar, il ne lui reste plus très longtemps… » Ce dernier s’exécuta et bientôt le guerrier était temporairement hors de danger, même si il restait au seuil du trépas.

Se désintéressant quelques secondes de son corps, Lise ramassa la dague d’obsidienne au pommeau d’onyx, pris sa propre dague d’or au pommeau de diamant et bientôt ne se trouvait en ses mains qu’une lame d’acier portant un saphir sur la garde.

Décrochant la ceinture de son fourreau, elle passa ce dernier portant la lame sur son corps encore sans vie. Enfin, elle s’approcha de Lionel et lui murmura en esprit, le regardant droit dans les yeux : « Ne m’en veux pas, que dirait le peuple si il apprenait que son protecteur, le duc de rougecolline, à sombré dans la folie, succombant aux puissances qu’il devait tenir éloignées… non, personne ne doit savoir » Le spectre de la prêtresse toucha de ses doigts moins visibles à chaque instant le front de l’archer qui se cambra immédiatement et tomba évanoui.

Je suis désolée de t’infliger ce traitement, mais une fois que j’aurais rejoint mon corps, au prix de la mémoire de tout ce que j’ai accomplit depuis ces trois derniers jours, plus personne excepté dephyzros ne saura ce qui c’est réellement passé… et c’est mieux ainsi. Lise se laissa sombrer alors dans son corps, la longue robe que revêtait le fantôme tombant au sol en un tas de chiffons informes.


Quelques minutes plus tard, Lise s’asseyait sur le bord de la table de torture, tentant maladroitement de rassembler ses pensées avant de distinguer clairement la scène qui l’entourait. « Maître Aarin ? Gungar ? Lionel ? Les autres disciples ?…… que c’est il passé ici ? » un mouvement anima le visage du chasseur sans connaissance puis il se releva, désorienté.

« Lise ? pourquoi est-ce que je me retrouve dans ce genre de situations à chaque fois que je te rencontre ? Et qu’est-ce que c’est que ce carnage ? »
« Je ne sais pas, mais il faut partir, emmène Gungar avec nous il à l’air d’être encore vivant »
Suivant le regard de la jeune elfe, le chasseur put déterminer de qui elle parlait. « un demi-orque ? pourquoi vouloir soigner une telle bête ? »
« C’est un ami, je t’expliquerais plus tard. Maintenant partons. »






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